Dossier
Saint Gobain fait du vitrage un produit high tech
Les deux usines de Saint-Gobain à Sully-sur-Loire, dans le Loiret, travaillent essentiellement pour l’aéronautique. Les vitrages qu’on y produit suivent un parcours très balisé dans lequel la métrologie joue un rôle essentiel. Avant de pouvoir être montée sur un avion, chaque pièce doit passer avec succès plusieurs centaines de tests selon un processus lui-même sous contrôle.
Filières industrielles
Quand l’esprit de famille dope l’usinage
Les technologies numériques appliquées à l’usinage permettent de rentabiliser la fabrication de pièces très diverses en petites séries. Mais atteindre l’excellence opérationnelle d’une production de masse à forte variabilité et faible volume (HMLV) reste un défi de taille. La démarche de la technologie de groupe (TG), qui organise la production par familles de pièces, peut s’avérer un outil efficace, comme l’explique Patrick De Vos, responsable de la formation technique en entreprise pour Seco Tools, expert des outils de coupe.
Grands comptes et start-up : marions-les !
Pour les jeunes pousses, la phase la plus difficile n’est plus l’amorçage mais l’accélération. Le développement rapide se heurte à l’absence d’accès à l’argent des fonds d’investissement et au défaut de partenariats gagnant-gagnant entre grands comptes et start-up. C’est ce second obstacle que lèvent Usine IO et Arts et Métiers Acceleration grâce au programme Focus. Explications.
Les vagues, une énergie continue
Accompagnée dès ses débuts par l’Ensam, la start-up Hace a mis à l’eau une machine inédite qui produit de l’énergie propre grâce aux vagues. Une idée intéressante face aux éoliennes et autres panneaux solaires.
La filière aboutie de la Plastics Vallée
Autour d’Oyonnax, au nord-est de l’Ain et au sud du Jura, la plasturgie est
une industrie en pleine forme. La filière a su s’organiser pour jouer sur les synergies, favoriser l’évolution des technologies et transformer en chances les contraintes de l’économie circulaire.
«La France est le 3e Européen par le nombre de projets», Marc Aouston, directeur...
Le récent baromètre mondial des investissements industriels livre une photographie instructive sur l’usine du futur. La progression desdits investissements entre 2016 et 2018 est de 5 %. Mais leur intensité par pays ne dépasse pas la note de 2,19 sur 12. Décevant ? Pas si sûr selon Fives.
Management
Développer la formation humaine et sociale du gadzarts
À la rentrée, les élèves, l’École et les gadzarts de la Société des ingénieurs Arts et Métiers ont conjointement défini un projet de vie étudiante. Ouvert sur le monde,
il couvre les trois années de scolarité et concerne la formation humaine aussi bien que l’enseignement et partage l’ambition de former les ingénieurs les plus à même de relever les défis humains, sociaux et technologiques de l’industrie du futur.
Histoire & Patrimoine
Août 1919 : Menu d’une délivrance tant attendue
Le fin’s, c’est le repas fin de fin des études. En cet été 1919, de nombreux élèves manquent à table. Pour les survivants de la Grande Guerre, qui ont vécu tant d’horreurs et de privations, il n’est pas envisageable que ce repas, prélude à leur entrée dans la vie active civile, soit ordinaire. Le menu décoré et annoté permettra d’ancrer un souvenir agréable dans la mémoire de ces jeunes gens.
1674-1919 : Une lignée à Liancourt
Il y a cent ans, en 1919, la totalité du domaine de Liancourt, dans l’Oise, fut vendue au fabricant britannique de tracteurs Austin. La maison de La Rochefoucauld le détenait depuis deux cent soixante ans ! Voici, au sein de l’illustre lignée, la liste des gestionnaires de ce qui fut le berceau de l’École des Arts et Métiers.
Charles Macé (An. 14) : L’As gadzarts
Charles Macé En 1915, ce jeune homme de 17 ans est engagé volontaire. Affecté d’abord dans l’artillerie, il subit la contrainte des «drachen», les ballons d’observation allemands. Devenu pilote de chasse, il prend pour cibles les avions et ballons ennemis. Avec succès.
Au point de figurer parmi les plus jeunes As de l’aviation de la Grande Guerre. Le seul As gadzarts est mort en service commandé à seulement 21 ans.
Le premier gadzarts ingénieur de l’armement
Le général Pierre Fayolle a toujours été curieux d’expérimentations. Cela le mènera de la région parisienne, où il enseigne les mesures électriques, aux Landes, où il est chargé d’aménager le centre d’essais militaires, en passant par l’Algérie où il s’intéresse aux essais nucléaires et à la conquête spatiale.
1919 : La paix enfin signée
Comme le montre ce dixième volet de notre série consacrée à la Grande Guerre (1), l’armistice, signé le 11 novembre 1918, n’est que le premier pas vers la fin de cette Première Guerre mondiale. Le chemin reste long et semé d’embûches. C’est le début d’une période troublée où se dessine l’Europe du XXe siècle : chute de monarchies très anciennes, révolutions et guerres civiles, notamment en Russie.