André Choulika, lauréat du prix Marius-Lavet 2017

André Choulika a reçu ce 20  mars 2017, le seizième prix Marius-Lavet à l'Hôtel des Arts et Métiers pour ses travaux sur l'ingénierie du génome.

André Choulika, fondateur et PDG de la société Cellectis. Photo : DR

Ce 20 mars 2017, la salle La Rochefoucauld de l’hôtel Iéna était pleine à craquer. Plus de 300 personnes attendaient avec intérêt les résultats de deux prix prestigieux. Le seizième prix Marius-Lavet (Cl. 10) – qui récompense des hommes et des femmes ayant su négocier avec succès le périlleux passage entre l’innovation technologique et les marchés économiques – est allé à André Choulika pour ses travaux sur l’ingénierie du génome ouvrant sur une nouvelle génération de traitement contre le cancer.
En finale, il était en concurrence avec Sébastien Bigo, directeur du département réseaux Wavelength Division Multiplexing dynamiques chez Nokia (ex-Alcatel–Lucent), pour les systèmes cohérents qui ont permis l’augmentation du débit des liaisons télécoms, et avec François Bourdoncle, directeur technique des solutions Exalead de Dassault Systèmes. Le moteur de recherche Exalead est capable de retrouver, grâce à sa barre de recherche, toutes les données relatives à d’anciennes conceptions de produits grâce à sa capacité à être interconnecté avec les outils d’information de l’entreprise.

L’inventeur aux 1 000 brevets

Par ailleurs, un prix spécial a été remis à Jacques Lewiner, inventeur et créateur d’entreprises multirécidiviste. Il a déposé, à lui tout seul, plus de mille brevets.
Avant la remise de ce prestigieux prix, deux trophées Norbert-Segard ont récompensé deux lauréats parmi douze candidats. Ayant pour objectif de promouvoir et de favoriser la création d’entreprises technologiques innovantes, le premier trophée, qui récompense l’élève ingénieur, est allé à David Henri (solution de propulsion intégrée pour nanosatellites) et le second, qui célèbre le jeune ingénieur créateur, a honoré Gautier Dreyfus (robot ravitailleur sous-marin).