
Nous étions près d’une centaine de camarades, avec nos conjoints, à participer à ce grand rendez-vous des 50 ans de la promo. Depuis notre camp de base du club Belambra de la presqu’île de Giens, dans le Var, nous avons pris la mer pour Porquerolles. Là était organisée une randonnée à pied ou en VTT pour découvrir l’île, avec pique-nique- sur la plage et baignade pour les plus courageux en cette fin septembre.
En bateau, nous avons exploré la rade de Toulon : qu’ils ont fière allure, ces monstres d’acier dont certains sont qualifiés de furtifs et qui se refont ici une santé technique. Nous n’avons pas non plus boudé notre plaisir à arpenter les coteaux du jardin des Méditerranées, au Rayol-Canadel, où l’homme ne contraint pas la nature en la ratissant, la taillant ni en la nettoyant.
Des échanges intenses
Notre arrivée à KIN débuta par une visite de l’École, pilotée par les élèves de la promo Ai. 216 : on découvre qu’un amphi est devenu un foyer et nos anciennes salles d’études (les sec’s) des ateliers de peinture ou de menuiserie où se préparent les décorations nécessaires aux festivités. Ouf ! La Cave, elle, n’a pas changé !
Quelle pêche, ces conscrits ! Ils sont arrivés en monôme à la modélerie, scandant de façon très énergique (ils sont près de 140) des chansons pour la plupart inconnues de notre promo ! Le calme revenu, nous les avons rencontrés par petits groupes afin de remettre à chacun un ouvrage relatant, en textes et illustrations, nos trois années aixoises. Le buffet qui prolongea la soirée fut l’occasion de constater l’impact des années : aujourd’hui, les carn’s (carnets de trad’) sont rédigés par les cop’s, les conscrits ne dansent plus la k’nib’s, pas plus qu’ils n’entonnent nos chansons de bêtes si bien rythmées ; nous ne comptions qu’une fille dans la promo (mais c’était la première à Aix), eux 23 !
Mais l’important fut l’intensité des échanges avec les jeunes — eux, avides de savoir «comment c’était», nous, curieux de connaître «comment c’est devenu» !
Et comme tout finit par des chansons, nous avons conclu ces retrouvailles par notre dîner de gala qui fut l’occasion de remercier les camarades qui ont organisé cette virée fraternelle avant d’entonner nos chants traditionnels et de conclure par un monôme à notre rythme !
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