Le retour au tabagn’s d’une quinqua

Alain Millot raconte ces quatre jours qui ont réuni, à la fin septembre, plus de la moitié des camarades de la KIN 67 pour fêter les cinquante ans de leur entrée à l’École.

Il y a cinquante ans, ceux de la KIN 67 faisaient leur rentrée. Leurs festives retrouvailles ont été l’occasion de revisiter l’école avec les conscrits de la KIN 216. Ouf ! La Cave n’a pas changé ni les chants traditionnels !

Nous étions près d’une centaine de camarades, avec nos conjoints, à participer à ce grand rendez-vous des 50 ans de la promo. Depuis notre camp de base du club Belambra de la presqu’île de Giens, dans le Var, nous avons pris la mer pour Porquerolles. Là était organisée une randonnée à pied ou en VTT pour découvrir l’île, avec pique-nique- sur la plage et baignade pour les plus courageux en cette fin septembre.

En bateau, nous avons exploré la rade de Toulon : qu’ils ont fière allure, ces monstres d’acier dont certains sont qualifiés de furtifs et qui se refont ici une santé technique. Nous n’avons pas non plus boudé notre plaisir à arpenter les coteaux du jardin des Méditerranées, au Rayol-Canadel, où l’homme ne contraint pas la nature en la ratissant, la taillant ni en la nettoyant.

Des échanges intenses

Notre arrivée à KIN débuta par une visite de l’École, pilotée par les élèves de la promo Ai. 216 : on découvre qu’un amphi est devenu un foyer et nos anciennes salles d’études (les sec’s) des ateliers de peinture ou de menuiserie où se préparent les décorations nécessaires aux festivités. Ouf ! La Cave, elle, n’a pas changé !

Quelle pêche, ces conscrits ! Ils sont arrivés en monôme à la modélerie, scandant de façon très énergique (ils sont près de 140) des chansons pour la plupart inconnues de notre promo ! Le calme revenu, nous les avons rencontrés par petits groupes afin de remettre à chacun un ouvrage relatant, en textes et illustrations, nos trois années aixoises. Le buffet qui prolongea la soirée fut l’occasion de constater l’impact des années : aujourd’hui, les carn’s (carnets de trad’) sont rédigés par les cop’s, les conscrits ne dansent plus la k’nib’s, pas plus qu’ils n’entonnent nos chansons de bêtes si bien rythmées ; nous ne comptions qu’une fille dans la promo (mais c’était la première à Aix), eux 23 !

Mais l’important fut l’intensité des échanges avec les jeunes — eux, avides de savoir «comment c’était», nous, curieux de connaître «comment c’est devenu» !

Et comme tout finit par des chansons, nous avons conclu ces retrouvailles par notre dîner de gala qui fut l’occasion de remercier les camarades qui ont organisé cette virée fraternelle avant d’entonner nos chants traditionnels et de conclure par un monôme à notre rythme !

promo-Arts-et-Metiers-Bo-63La Bo. 63 en noeud pap’

Le 28 septembre, ils étaient une trentaine de la Bo. 63 à se retrouver à Iéna pour fêter les cinquante ans de leur sortie des Arts. Pour marquer le coup, tous arboraient le nœud papillon rouge porté à Bordeaux lors de l’anniversaire des 50 ans de l’École à Talence. Escapade dans la Ville lumière en bus panoramique, visite de l’Ancienne Maison rénovée de la Cité U et de l’École boulevard de l’Hôpital, dîner-spectacle au Don Camilo, à Saint-Germain-des-Prés, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette journée un moment inoubliable !

 

promo-Arts-et-Metiers-An-60L’An. 60 chez les Belges

Pour sa sortie annuelle, qui s’est déroulée du 23 au 26 septembre, la promo An. 60 a choisi la Belgique pour destination. Au programme : dans les brumes du Nord, découverte du port d’Anvers, puis Bruxelles avec visite de la Commission européenne. Après un détour par la maison et l’atelier de Victor Horta, chef de file des architectes de l’Art Nouveau, ce fut l’arrêt (de rigueur) à la statue emblématique du Manneken-Pis revêtu pour la circonstance de l’uniforme gadzarts. Devant la foule étonnée, la vingtaine de camarades et leurs conjoints ont entonné les hymnes à la fraternité et à Bacchus.