
Coup d’œil dans le rétro pour le Réseau d’experts et manageurs indépendants d’Arts et Métiers, déjà de plain-pied dans les actions à mener pour 2018. Au cours de l’année passée, le Rexam a organisé trois manifestations. Ainsi, le 15 mai, avec le groupe professionnel des métiers du conseil (GP 24), une soixantaine de participants ont participé à la conférence intitulée «consultant indépendant : une opportunité pour libérer vos talents». Le 12 juin, une cinquantaine de participants ont fait le point sur le «management de transition : développement et évolution des pratiques» au cours d’une table ronde organisée par le Rexam en partenariat avec plusieurs cabinets de management de transition. Enfin, le 25 septembre, une réunion plénière permettait à une trentaine de membres de réfléchir aux améliorations possibles du réseau. Cette dernière réunion a été déclinée par l’antenne de Lyon.
Toujours dans un souci de visibilité et désireux de développer sa notoriété auprès des gadzarts, le Rexam a poursuivi sa coopération avec AMMag, en tenant les journalistes au courant de son actualité. Au total, côté rédaction, trois articles ont été publiés entre mars et septembre. Côté commercial, une page de publicité a paru.
Les attentes des gadzarts
Une enquête avait révélé les attentes des gadzarts, parmi lesquelles figurait un besoin en formation. Le Rexam a donc mis sur pied des offres en 2017 et huit inscrits se sont formés grâce à l’un des deux programmes : création ou développement de son activité, et management de ses activités.
Par ailleurs, la régionalisation devient une réalité. À Lyon, Hervé Jeans (Ch. 91) a animé la mise en place du groupe Rexam et plusieurs rencontres ont été organisées dont la réunion plénière délocalisée. Et Nantes suit de près.
Le Rexam a communiqué auprès des sociétés de conseil de taille moyenne afin qu’elles fassent appel aux experts du réseau lors de pics de charge ou lors de besoins de compétences complémentaires. Nécessitant d’être relayée dans les régions, cette action progresse très lentement. Elle est maintenue.
Faciliter la constitution de groupements de membres du réseau est un objectif important. La somme des capacités et des compétences diverses du Rexam rend ainsi parfaitement légitime la prise en charge de missions d’envergure. Qu’il s’agisse d’une mission étendue sur différents sites d’une entreprise ou d’une mission complexe, nécessitant de réunir des compétences multiples, le Rexam est en mesure d’y répondre. Simplement, des règles de fonctionnement spécifiques doivent être mises en place pour assurer la réactivité du Rexam face à de tels besoins.
Osons mesurer
la performance
La diffusion des offres de missions s’est poursuivie à cadence constante : environ 500 en 2017. Combien de prestations ont-elles été gagnées par nos membres ? Quel volume d’activité est généré par le Rexam ? Le Rexam aimerait mesurer ses performances. Devant la rareté des retours d’information spontanés, le réseau a décidé de mener une enquête trois fois par an. Mais le taux de réponses et leur précision demeurent insuffisants pour en tirer des actions d’amélioration. Les différents fichiers (membres de la Soce, site web (1) et liste de diffusion des offres de mission) sont maintenant mis à jour trois fois par an. C’est important pour offrir à chacun des membres l’ensemble du soutien du Rexam. Pour cette année 2018, le plan de marche du Rexam se poursuit avec les objectifs fixés par son comité. Trois thèmes de manifestation ont déjà été identifiés et leur organisation se fera éventuellement avec le concours du GP24. L’enquête qui a été menée auprès des membres du Rexam a révélé leur intérêt pour deux thèmes : le premier, «céder ou reprendre l’activité d’un consultant indépendant», sera traité en coopération avec le Clenam (Club entreprise Arts et Métiers) ; le second sera traité sous l’angle «prendre le train de la réindustrialisation».
Mise à jour des fiches
Le programme de formation, quant à lui, sera riche d’au moins quatre modules : «créer ou développer son activité» et «manager une ou plusieurs affaires» seront reconduits aux côtés de deux nouveaux, «méthode de diagnostic pour le consultant» et «optimiser sa présence sur le Web». La présence et la visibilité du Rexam, ainsi que de ses membres, seront développées sur le Web. Une page «entreprise Rexam» est en cours de création sur LinkedIn et le groupe Rexam va être relancé sur cette même plate-forme professionnelle. Le maillage des différents outils de communication numérique du Rexam et de ses membres va être optimisé.
La campagne engagée pour la mise à jour des fiches des membres sur le site est essentielle au bon fonctionnement du réseau. Non contentes d’être un élément clé de marketing pour chaque membre, ces fiches accessibles depuis l’extérieur témoignent aussi de la crédibilité du réseau et véhiculent son image de professionnalisme.
La synergie avec le GP24 sera maintenue, de même qu’une enquête périodique de mesure de performance, ainsi que la régionalisation. Sur un autre plan, le bilan du statut premium ira de pair avec l’évolution des statuts des membres du Rexam. La mise à jour du règlement et de la charte intégrera les conclusions de ce travail. L’évolution des moyens informatiques fera l’objet de travaux préparatoires en vue de s’insérer, le cas échéant, dans un projet plus vaste au niveau de l’association.
Le Rexam est ambitieux. Fin 2018, le comité en charge de l’animation du réseau sera à renouveler pour les trois années suivantes. Sans attendre cette échéance, toutes les bonnes volontés sont appelées à se manifester. Nos réunions de travail mensuelles sont ouvertes : consultez le calendrier en ligne, dans l’espace membre Rexam sur le site de la Soce, rubrique actualités.
Jean-Marc Durieux (Ai. 70), président du Rexam,
avec Djamel Khamès